Le rapatriement : des obsèques complexes à organiser
Le rapatriement d’un défunt à l’étranger est particulièrement complexe. Tout d’abord, en France, les obsèques doivent intervenir entre 1 et 6 jours après le décès. La première difficulté est donc d’organiser très rapidement le rapatriement. Notamment parce que de nombreuses compagnies aériennes exigent que le corps leur soit transféré la veille du départ. Autre difficulté : les réglementations et les démarches administratives dépendent de chaque pays. Enfin, la famille peut souhaiter une cérémonie en France ou au pays d’origine ou dans les deux pays. Également, il faut penser au choix du cercueil spécifique au rapatriement ainsi qu’au soin de thanatopraxie, obligatoire.
La cérémonie dans quel pays ?
En cas de cérémonie pour un rapatriement, il est indispensable de déterminer où elle se fera. Ce peut être en France ou dans le pays d’origine ou dans les deux pays.
Également, la famille doit choisir si la cérémonie doit être religieuse ou civile. Dans tous les cas, il faut vérifier la disponibilité. Cela concerne l’officiant et le lieu de culte en cas de cérémonie religieuse. Pour une cérémonie civile, il faut s’assurer de la disponibilité de la salle.
Les contraintes du transport à l’étranger
Un soin de conservation est obligatoire pour le rapatriement. Les soins de thanatopraxie consistent en l’injection d’un produit formolé. Le but n’est pas de stopper définitivement le processus naturel du corps, mais de le limiter au maximum pour la durée du trajet. La traversée des frontières doit se faire cercueil fermé (mise en bière).