On utilise souvent le terme « incinération » au détriment de « crémation ». Pourtant, on incinère des objets, notamment, grâce à un incinérateur. Vous l’aurez compris : on incinère des déchets, et non pas des êtres humains. Dans le cadre d’obsèques, préférez le mot « crémation ». La crémation se fait toujours dans un lieu dédié, au crématorium. L’équipe du crématorium et le personnel technique se chargent de faire respecter la législation funéraire. Le cercueil est chargé dans la partie technique (inaccessible à la famille), et le four produit une chaleur qui dépasse les 800°C. Certaines familles souhaitent que des emblèmes soit fixés sur le couvercle du cercueil. Ce peut être une croix, un croissant, une étoile , mais aussi rose par exemple. Ils doivent être « sublimables », c’est- à-dire adaptés à la crémation. Les cendres restantes sont rassemblées dans l’urne choisie par la famille.

Des urnes de crémation différentes et un choix diversifié
Selon la gamme que les proches auront choisie, celle-ci peut incarner les passions ou les préférences de la personne disparue. Aussi bien, l’on pourra opter pour une urne submersible (biodégradable, à laisser en pleine mer) … Ou une urne plus fleurie, pour les amateurs de nature. Les urnes ont des tailles et des contenance standardisées, et sont disponibles en plusieurs coloris.
La loi conseille une contenance de 3 litres minimum, afin de pouvoir recueillir les cendres des défunts les plus corpulents.

La crémation, une option de plus en plus privilégiée
On estime déjà pour cette année 2020 un taux de crémation de l’ordre de 50% de crémation (et non incinération), soit une cérémonie sur deux, qui correspondrait à ce mode de funérailles. Pour quelles raisons ? Sans doute la facilité et le côté pratique. On peut disperser les cendres ou bien en inhumer plusieurs au sein d’une seule et même case columbarium. Les espaces cinéraires consacrés aux familles dans les crématoriums peuvent proposer des endroits aménagés, empreints d’une certaine sérénité, à la mémoire des personnes disparues. Cette promenade, appelée Jardin du Souvenir ne propose pas toujours de plaque indiquant les noms des défunts. Cependant, elle peut représenter une bonne alternative, pour ceux qui ne souhaitent pas s’encombrer d’un achat de concession. L’achat de concession et la construction d’un caveau (non obligatoire) pouvant être perçues comme onéreuses.